134MB
134MB

1
| 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | 38 | 39 | 40

 

27

E Mario, ferito a sangue, urlò: “Ma non ti dissi che si tratta della mia gola? Per questa la prosa del Fogazzaro, del De Amicis o la mia fanno lo stesso”. Era una bella e buona bugia, ma non era accorto Giulio a rilevarla. Disse mitemente: “Tu sai ch'io amo la tua prosa più di quella di tutti gli altri. Non sto a sentirla ogni sera da tanti anni, benchè la sappia quasi a memoria? Solo mi seccano le correzioni. Noi che non siamo letterati, amiamo le cose definitive. Se in nostra presenza si cambia una parola, non crediamo vera tutta la pagina”. L'ammalato aveva dato segno di un certo talento critico me nello stesso tempo di un'ingenuità sconfinata. Aveva dunque fatto leggere a Mario delle cose ch'egli già sapeva a memoria? Non era un rimprovero atroce cotesto? L'ira di Mario traboccò e una volta che la lasciò erompere ne fu più pervaso lui stesso come accade sempre ai letterati per i quali la parola non è uno sfogo ma un eccitamento. Esclamò mettendo anche nella voce tutto il disprezzo che seppe: “Ecco, tu accetti la letteratura con la stessa smorfia con cui inghiotti il tuo acido salicilico. È addirittura offensivo. Si può anche dedicarsi alle cure, ma non oltre ad un certo segno. La propria vita non può essere tanto importante che per prolungarla valga la pena di trasformare in clisteri tutte le cose più nobili di questa terra”. La letteratura, attaccata, aveva reagito offendendo la malattia. Profondamente, Giulio cercò la parola ma non trovò neppure il fiato. Mario andandosene aveva rinchiuso la porta, ma la notte dell'ammalato fu tutta insonne, perchè egli la passò dapprima cercando di convincersi che non era colpa sua se era ammalato, ciò ch'era difficile, visto che il suo medico continuava ad asserire che la malattia era stata provocata da errori di vita e di dieta; eppoi ad indignarsi contro Mario che disprezzando le cure cui egli era costretto, dava segno di voler la sua morte. Ma non tutta la notte egli passò in discussioni col fratello assente. Vide meglio che mai l'inutilità della sua vita. Ora capiva con piena chiarezza che, vivendo, egli non truffava la morte, ma la vita che non voleva saperne di ruderi come lui che non servivano a nulla. E ne fu profondamente accorato. Mario sentì qualche esitazione ed anche già qualche rimorso, prima di aver finito la sua diatriba. Ma la finì tutta, arrotondandola anche con quella sputacchiatura sprezzante sulle cure, con la quale attribuiva loro quale emblema il clistero. La finì sebbene s'accorgesse che l'occhio di Giulio s'era fatto supplice, nella debolezza che sentiva, vedendosi aggredito nell'essenza della propria vita. Ma Mario componeva. Scoperto quel clistero immaginoso, ebbe la stessa soddisfazione come se avesse composto una favola. Poco dopo, nella solitudine della sua stanza, la soddisfazione di Mario diminuì. Tutte le composizioni avvizziscono e già quel clistero non gli parve più una gran cosa. Era però tuttavia irato come un Napoleone offeso: anche la letteratura ha i suoi Napoleoni. Non sarebbe stato il dovere di Giulio di assisterlo nel suo lavoro? E per allora Mario finì col compiangere se stesso. Doveva sopportare tutto, lui: oltre al resto anche la bestialità di Giulio e il rimorso di averlo offeso. Però ad onta di tanta ira, sentendosi superiore di molto all'ammalato, e senza un'intera convinzione del proprio torto, sarebbe volentieri andato da Giulio a domandargli scusa. Ma sentiva che non avrebbero riparato a nulla le parole sole, le quali non avrebbero potuto non contenere qualche rimprovero a tutela della propria dignità. Occorre ben altro che parole per guarire le ferite prodotte dalle parole. Perchè era vero che la vita di Giulio non meritava di essere vissuta, e chi glielo aveva detto, aveva rivelato una verità che ora non si poteva più negare o dimenticare. Le cose non dette hanno una vita meno evidente di quelle che sono state rilevate dalle parole, ma una volta che questa vita l'hanno acquistata, non se la lasciano sminuire da altre parole soltanto. E Mario si chetò col proposito di ripristinare gli antichi affettuosi rapporti col fratello, quando il suo grande successo sarebbe stato noto a tutti. Certo allora la sua parola sarebbe bastata a cone qualunque effetto.

 

27

Mario, très blessé, hurla: "Est-ce que je ne t' ai pas dit qu' il s' agit de ma gorge? Pour elle peu importe s' il s' agit de la prose de Fogazzaro, del De Amicis ou la mienne." C' était une belle et bonnes mensonge, mais il n' était pas très intelligent de la part de Giulio de la dévoiler. Il de façon conciliante: Tu sais que j' aime ta prose mieux que n' importe quelle autre. Est-ce que je ne l' entends pas toutes les nuit depuis des années, quoique je la sais maintenant presque par cœur? La seule chose qui m' ennuye sont les corrections. Nous, qui ne sont pas d' hommes de lettres, nous aimons les choses achevées. Si on change à notre présence un mot, nous ne croyons plus que la page soit vraie." Le malade fit preuve d' un certain talent pour la critique littéraire, mais en même temps d' une ingenuité incroyable. Est-ce qu' il avait fait par hasard lire à Mario des choses qu' il conaissait déjà par coeur? Est-ce que cela n' était pas un reproche affreux? La rage de Mario arriva à son climax et quand il laissait course libre à sa rage celle-là augmentait encore comme il était normal chez les hommes de lettres, pour lesquelles les paroles n' est pas une manière pour se defouler, mais une excitation. Criant il mettait dans sa voix tout le dédain dont il était capable. "Tu acceptes dons la litterature avec la même grimasse avec laquelle tu avales ton acide salicylique? C' est vraie insulte. On peut se soigner, mais il y a un limite pour tout. La propre vie ne peut pas être si important qu' on convertisse les choses les plus nobles en lavement pour le prolonger." La littérature attaquait, reagit en offensant la maladie. Giulio chercha une réponse, mais ne trouva même pas l' haleine. Mario avait fermé la porte en s' en allant, mais le malade resta éveillé toute la nuit. Premièrement il chercha à se convaincre que ce n' était pas sa faute, quelque chose de difficile à croire puisque le médecin lui avait déjà dit maintes fois que sa maladie était le résultat des fautes qu' il avait commit dans la vie dans l' alitmentation. Après il s' indigna de Mario qui avait dit, lorsqu' il avait méprise sa médicine, qu' il voulait qu' il meure. Mais il ne passa pas toute la nuit discutant avec le frère absent. Plus claire que jamais il voyait que sa vie n' avait aucun sense. En toute clarté il voyait maintenant que en restant vivant il ne trompait pas la mort, mais la vie qui ne voulait rien savoir des épave comme lui qui ne servaient à rien. Cela lui affligeait beaucoup. Mario était excité et avait aussi des remords après avoir fini ses invectives. Mais cela ne lui empêchait pas de et même de l' arrondir en crachant plein de dédain sur les médicaments en faisant le lavement leur emblème. Il continuait avec ses invectives quoiqu' il se rendit compte que les yeux de Giulio le suppliaient, quand il se voyait dans sa faiblesse attaqué au plus intime de son être. Mais Mario continua. Une fois découvert le lavement, il avait la même satisfaction qu' il avait quand il ecrivait une fable. Peu après, dans la solitude de sa chambre, la satisfaction de Mario disminua. Toutes les compositions fanent et ce lavement ne lui paraissait plus grande chose. Pourtant il était encore furieux comme un Napoléon enragé: La littérature aussi a ses Napoléon. Est-ce qu' il n' était pas le devoir de Giulio de lui asister dans son travail? Et alors Mario commença à se lamenter sur son sort. Il devait supporter tout. En outre du reste, il devait subir aussi la bestialité de Giulio et le remord de l' avoir offensé. Mais malgré sa rage, il se sentait très supérieur au malade et sans être vraiement convaincu qu' il était le coupable il aurait volentierement voulu s' excuser. Mais il sentait que seul avec de paroles, dans lesquelles il aurait fallu mettre aussi quelques reproches pour maintenir sa dignité, il n' aurait pu répare rien. Il faut quelque chose d' autre pour soigner les blessures produites par les mots. Parce que c' était vraie que la vie de Giulio ne méritait pas d' être vecu et le fait de l' avoir dit avait dévoilé une verité qu' on ne pouvait plus maintenant nier ou cacher. Les choses qui restent inexprimées ont une vie mois evidente que ceux qui ont été dévoilé par les mots et on ne peut pas les défaire par d' autres mots. Mario se proposa de rétablir leur ancienne rélation douce quand tout le monde se serait rendu compte de son gran succès. Alors ses paroles seront suffisantes pour produire n' importe quelle effet.



 

contact mentions légales déclaration de protection de données